La Messe de Saint Hubert à Mimizan
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En l’église Notre-Dame des Dunes à Mimizan plage, nous sommes reçus par l’équipage du Rallye des Ardillières, les sonneurs de trompes de chasse du Rallye des deux Etangs et les chasseurs de l'ACCA de Mimizan.
C’est assez solennel, les veneurs (chasseurs qui pratiquent la chasse à courre) sont vêtus de redingotes de chasse avec les beaux boutons symboles de l’équipage, Diane est magnifique dans sa tenue d’amazone, on sent bien le poids de l’histoire et de la tradition.
Les fanfares des sonneurs de trompes rythment la messe et l’abbé Coucourron dispense son homélie qui va droit au cœur des veneurs, l’émotion est palpable il suffit de regarder au premier rang le piqueux La Rosée avec Nogent un des meilleurs flairs de la meute.
La messe se termine et le président de la société française de vènerie Pierre De Roualle nous présente son équipage, ses chiens, ses chevaux et son sport : la chasse à courre.
De manière très conviviale l’équipage répond à nos questions et fini par nous inviter à assister au départ de la chasse.
Les chevaux sont sellés et trépignent, les chiens sont lâchés, une dernière fanfare pour motiver tout le monde
… et c’est parti !
Quelques-uns parmi nous suivent la chasse à pied, en vélo comme le courageux Daniel ou en voiture.
Rémi, Jacquot, Sophie, Hubert et d’autres membres de l’Acca de Mimizan nous guident dans cette aventure et nous traduisent chacune des fanfares que nous entendons, nous expliquent chacun des mouvements supposés du chevreuil traqué par les chiens ainsi que les déplacements des cavaliers. C’est assez grisant comme ambiance.
En fin de journée, le nez de Malice, Liberté et Oréo fatigue, Syrus et Saphir font comprendre à leurs cavalières qu’il est temps de rentrer.
L’équipage se replie bredouille mais content de cette partie de chasse, d’ailleurs ils manifestent beaucoup de respect à l’égard de cet animal qui les a semés tout l’après-midi, le chevreuil a été le plus malin aujourd’hui comme 3 fois sur 4.
En savoir plus sur la chasse à courre : https://www.venerie.org/
Quelques photos
Le duc de Westminster chasse à courre à Mimizan
Le duc de Westminster chasse en France à partir de 1909, année où il fonde le Vautrait de Mimizan (Équipage de chiens courants spécialement destinés à la chasse au sanglier).
En 1911, il y fait construire le château de Woolsack qui lui sert de relais pour organiser de fastueuses parties de chasse pour ses invités de la haute société britannique.
Cette activité nécessite un certain nombre de moyens matériels et humains à proximité : une dizaine de bungalows à la mode anglaise abrite les amis, les chevaux et palefreniers, la gouvernante, l’intendant, la meute et les piqueux, les piqueurs, le muletier et le chauffeur. Il y a en permanence une vingtaine de chevaux et une soixantaine de chiens.
Des chiens et des chevaux...
Le duc de Westminster est propriétaire d’un vautrait composé chiens anglais, la plupart de purs Foxhounds et le reste en Hariers, les premiers tricolores à manteau, les seconds de nuances variées. Tous crient bien et ont assez de gorge, ce qui n’est généralement pas le cas des chiens purs anglais.
Bien que basé à Mimizan, l’équipage du duc de Westminster rayonne en déplacements dans les forêts françaises pour répondre aux invitations des veneurs et propriétaires forestiers.
Le vautrait remonta en Normandie en 1920, pour chasser dans les forêts d'Eu, Eawy et Roumare, et se fixa définitivement à Saint-Saëns en 1935. Le duc, parcourant le monde ne profitait que peu de son équipage.
Vautrait de Mimizan – Equipage du Duc de Westminster (1909-1939) – Le rallye de Mimizan
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